.::BAL DE NOEL ::.[Tous les membres attendus]

Les questions ne se bousculaient plus vraiment dans mon esprit, je savais ce que je voulais, et ce que je voulais c’était elle. Pourtant, je voulais aussi conserver ma liberté. En vérité, avec combien de filles étais-je vraiment sorti ? Combien avait pu me qualifier de leur petit ami ? Si peu. Pour la simple raison que je ne voulais pas d’attache, je ne voulais pas appartenir à quelqu’un, mais avait-elle changé mon point de vue ? Je n’en savais trop rien, il était beaucoup trop tôt pour le dire. Ses yeux, j’y lisais tellement de choses dont je ne comprenais pas le sens, des choses que j’aurais tellement voulu déchiffrer, mais les filles étaient tellement compliquées, surtout elle. Je fourrais ma main dans ma poche à la recherche d’une cigarette, et j’avais cette envie terrible d’héroïne, heureusement que je n’étais pas encore vraiment en manque, sinon elle aurait remarqué mes tremblements. Chose qu’il était impossible de contrôler, j’étais totalement accro. Je sortais alors une clope et me la collait au bord des lèvres, sachant pourtant qu’elle n’avait pas un aussi bon goût que ses lèvres, si douces, si parfumées. Je me l’allumais rapidement et aspirais une bouffée, la recrachant en tournant la tête pour qu’elle ne se la prenne pas. Mes yeux descendirent à nouveau le long de son corps, elle était si différente des autres. Bien sur, Blair était elle aussi magnifique, mais pas de la même façon. J’étais le cavalier de Blair, pas celui de Jesse. Et malgré cette attirance bien plus forte que toutes celles que j’avais vécu je ne voulais pas gâcher le bal de la princesse aux boucles blondes. Mon regard remontait alors au sien, mes yeux vairons qui étaient sans aucun doute un grand attrait de ma beauté se plongèrent dans les siens. Ses yeux. Je me perdais dedans. Machinalement j’écrasais ma cigarette contre le sol, même pas terminée. Je sortais alors de ma poche un petit sachet d’herbe. J’en avais sacrément besoin. Tant pis pour cette soirée où je devais être totalement sobre, de toute façon j’avais déjà rompu mon contrat avec la vodka, qui de toute évidence n’était pas la dernière.

« Un taux de douleur ? »
Répétais-je.

Sortant alors un papier je disposais tranquillement l’herbe dessus. J’en avais tellement l’habitude, j’esquissais alors un sourire tout en léchant le rebord. Bizarrement, je me foutais à nouveau des conséquences de tout ce que je pouvais faire, je n’avais tout simplement plus envie de réfléchir. J’aspirais alors la première bouffée, il était horrible de se rendre compte à quel point cela faisait du bien.

« Pourtant, on paye toujours le plaisir que l’on reçoit. D’une façon ou d’une autre. »
Répondis-je.

Comment allais-je payer le plaisir de ce baiser ? Je sentais que j’en avais pour beaucoup. J’étais à quelques mètres d’elle. Comparés aux quelques millimètre d’il y a à peine une seconde, cela paraissait énorme. Une seule chose me travaillait encore, pourquoi ses yeux disaient le contraire de ses paroles ? Cette lueur, je la rêvais sûrement. J’aspirais une nouvelle bouffée, pour effacer tous ces doutes.

« Tu me connais assez pour dire que je fuis mes responsabilités ? »
Demandais-je.

Le joint faisait son effet, en temps normal, ce genre de remarque me mettait dans tous mes états. Et ça je ne pouvais pas le nier. Et là, j’étais calme, très calme. C’est bon, c’était parfait, plus rien ne pouvait m’atteindre.

« T’inquiète pas si je te met enceinte je payerais tous les frais. »
Dis-je en esquissant un sourire.

Ca y est. Deuxième effet avec moi, j’avais encore plus envie de narguer, de pousser à bout avec cette saleté. Mes doigts ramenèrent encore le joint à mes lèvres et j’en aspirais encore une bouffée. Mais, pourquoi était-elle blessée. Ah oui, avec cette merde, tellement peu de choses m’atteignaient.

« C’est vrai. »
Répondis-je simplement.

Je l’avais goûtée. Et son goût me plaisait affreusement, je voulais encore le sentir sur mes lèvres. Mais à présent, je me contentais du goût de la drogue qui me faisait tout oublier, grâce à qui je me sentais si bien.

« Encore une fois c’est vrai. Tout ce qui m’intéresse c’est de t’ajouter à mon palmarès. »
Dis-je.

Il n’y avait pas à dire, ma façon de draguer était réellement étrange. Même moi j’avais du mal à me reconnaître. Normalement avec ce genre de drogue on devenait simplement zen, trop zen. Moi par contre je tentais par tous les moyens de narguer, de pousser à bout, j’étais comme ça naturellement, mais encore plus avec ça.

« Instinct mâle. »
Répétais-je en éclatant de rire.

Sa dernière phrase me revenait, lorsque j’étais devant le lavabo. Si j’avais des remords. Peut être avant, oui. Mais plus maintenant. A présent je ne savais même pas ce que cela pouvait bien dire.

« Absolument pas. »
Soufflais-je en écrasant au sol le reste du joint.

« On l’a dit, je ne suis pas fais pour toi. Alors pourquoi continuer ? »
Soupirais-je.

Doucement je m’approchais dangereusement d’elle, mes lèvres se posant à peine sur les siennes, à peine le temps de sentir leur goût. Ma main ayant pris l’habitude de se mettre derrière sa nuque.

« Retourne trouver le prince charmant. »
Soufflais-je au creux de son oreille.

Je me détachais alors d’elle, comme si un mot pouvait rester. DESIRE-MOI. Je sortais alors des toilettes, la laissant seule, retournant dans l’énorme salle où tout le monde dansait, flirtait et surtout, parlait sur le dos des autres. Enfin. Ca c’était habituel. Je demandais un verre de vodka au serveur, puis m’en enfilait rapidement un autre. J’entendais une question que posait Alexander à Blair, qu’est ce qu’il me prenait. Mais je ne me rendais pas compte de la référence qu’il pouvait faire après un joint bien fort et deux vodkas. Je n’étais pas bourré, il me fallait bien plus que ça, mais j’étais complètement inconscient. Je passais alors ma main autours de la taille de Blair.

« Rien du tout. »
Répondis-je à Alex à la place de Blair.

Evidement Blair avait sûrement remarqué mon état, elle me connaissait beaucoup trop bien. A vrai dire, c’était elle qui me connaissait le mieux. Un serveur s’approchait de nous, j’attrapais deux coupes, en glissant une entre les doigts de Blair, m’enfilant l’autre dans une gorgée impressionnante. J’esquissais un sourire en voyant Melissa. La musique résonnait dans ma tête et j’aimais ça. Plus rien ne m’atteignait. Ma main glissait de la taille de Blair. Une fille de Mercy venait de me demander de danser avec elle. Et dans mon état, je n’avais pas refusé. Bien sur elle avait attendu longtemps avant de me demander, surtout que Blair veillait sûrement au fait que je ne lui échappe plus aussi facilement. Le dos de la jeune fille se collait contre mon torse et la musique nous entraînait.

Qu’est ce qu’il foutait. Non qu’est ce que tu fous, réponds moi ! Ne fuis pas ! Non non, je ne voulais pas de ça, pourquoi avais je croisé le regard de ce prince, pourquoi avais je goûté aux lèvres de cet ange. J’y était accroc il était trop tard. Mais je ne le voulais pas, non la dépendance était la pire des choses qu’il pouvait m’arriver. Chose affreuse que la dépendance, esclavagiste asservissante et réductrice dépendance. Oh qu’est ce que je te hais dépendance, qu’est ce que je te déteste Renaud, et qu’est ce que je t’aime… Oh qu’est ce que je t’aime connard ! Pars, pars, pars pas, ne me laisse pas ! Non dégages… Mais que voulais-je ? C’était horrible je n’étais plus maîtresse de moi. Quelle sensation terrible que celle d’être spectateur. Je posais ma tête contre le mur, je ne me sentais pas bien, et il s’en foutait ! Il était stone… Maintenant il me demandait ce que j’entendais pas taux de douleur, pfff si t’avais pas pris cette merde tu m’aurais compris tu crois que je vais prendre la peine de t’expliquer !

« Laisse tomber… Il semble que je me sois trompé à ton sujet. T’es qu’un lâche, tu fuis en fumant cette merde. »

« Pourtant, on paye toujours le plaisir que l’on reçoit. D’une façon ou d’une autre. » certes… Alors je laissais tomber le plaisir, si il fallait payer autant, à quoi bon ? Je n’avais pas les moyens…
« Tu me connais assez pour dire que je fuis mes responsabilités ? »Me demanda-il, non, mais c’ était la seule chose qu’il m’avait laissé penser, et j’avais toujours jugé les gens trop vite.

« Je te connais pas mais c’est tout ce que tu as accepté de me montrer de toi depuis le début ! »
Répliquais je amèrement, ma colère, mélangé à cet amour naissant, à ce désir et à cette haine et cette terrible envie de pleurer.

« Arrête de raconter des conneries ! Toute manière l’avortement est gratuit !»
Lui crachais-je lorsqu’il parla de me mettre enceinte.

« En fait t’es réellement un connard. Moi qui espérais me tromper… »
Lançais je avant d’ajouter.
« Je te hais ! »

Il disait qu’il n’y avait aucune raison de continuer… J’étais tellement d’accord avec lui et pourtant je le désirais tellement.

« J’ai aucune envie de continuer, qu’est ce qui te fait croire ça. »
Répondis je.

Puis je le vis s’approcher à nouveau, coller ses lèvres aux miennes mais la douceur s’était atténué avec le joint et je serrais mon poing pour lui envoyer de toute a force que je pouvais dans la figure.

« Je t’ai dit de dégager ! Je te déteste ! »

Et je le vis partir… Non, c’est toi mon prince… Oh je t’aime mon prince, tu m’as faite prisonnière de ton cœur et tu y pratique les pires tortures possible, pourquoi ce monde était il si cruel. Pourquoi devais je aimer le type que je haïssais.

Plus rien pour me raccrocher à ce putain de traître de monde. Monde de merde. Saloperie d’amour. Connerie de sentiments ! Non pourquoi, pourquoi tomber amoureuse ce soir là, de ce type là, en cet endroit là… Avec ce taux d’alcool dans le sang, que j’avais supporter jusque là mais que mes larmes remontant le long de mon corps emmenait avec elles… Trahison disgrâce, Pourquoi étais je venu ? !

C’était trop je m’écroulais par terre, et rampais jusqu’à une cuvette de chiotte. Je pleurais, inondant le sol de larmes mêlées de maquillages. Oh et pas seulement, je rajoutais à ça une couche de vomis. Ou étais il passé ce charme original et séduisant, non je n’étais qu’un monstre hideux qui pleurait parce que le prince était parti. Et je vomissais par dessus, me dégouttant moi même, expulsant ma vodka de la plus immonde des manières. Expulsant un trop plein d’amour en frappant poing serré sur le carrelage, poing en sang mélangeant ce liquide écarlate à tout les autres, plus rien n’était identifiable. Et je m’évanouissais, ma tête cognant contre la toilette… Oh le noir le noir encore le noir qui venait se mélanger à tellement d’autres couleurs, les ténèbres embrouillaient mes pensées et j’entendais des bruits de pas affolés résonnant sur le carrelage…

… Il courait lentement vers mon corps étendu… Lui qui m’avait toujours soutenu… Non ils étaient deux, deux qui couraient vers moi, il y avait lui, Maxime, et mon meilleur ami… toujours là alors même que je ne soupçonnais pas sa venue au bal. Mais il était là, Jeremy. C’est Maxime qui me mis sur son dos, inconsciente… Iles me transportèrent jusqu’à une chambre d’hôtel où jeremy fut rejoint par son amie… Ils convinrent qu’elle resterait là a guetter mon réveil et à penser mes plaies alors que les deux jeunes hommes redescendaient…

Jeremy passa devant maxime pour descendre mais ses petites jambes ne furent pas longtemps devant celle du géant qui entra en trombe dans la salle de bal. A coté de cet Alexander qui l’avait séduit. Il était là, celui qui avais mis sa protégée dans cet état. Celu qui avais mis la meilleure amie de ces deux êtres qui se connaissaient à peine. Le batteur sauta sur Renaud d’une manière plus animale qu’humaine, il était laid, semblait dénué de toute raison, mais c’était mon ami, une sorte de gros grizzli sympathique mais qu’il ne fallait pas provoquer, alors que Jeremy empêchait les autres d’intervenir.

« Comment t’as pu la mettre dans cet état après ce que tu lui a déclaré avant connard ! »
Lui hurla Maxime en lui collant un pain, alors que Jérémy gardait les poings serrés, en sueur. Car il se doutait que le Stedman interviendrait.

Le nom de cette fille ? Je m’en foutais complètement. Je ne voulais même pas le savoir. Qu’est ce qu’elle représentait à mes yeux ? Absolument rien. C’était juste une fille qui dansait contre moi, une fille dont je ne me souviendrais même pas le visage. Pas même l’odeur. Mais son odeur à elle, Jesse. Cette odeur, je ne pouvais l’oublier. Pourtant à cet instant je n’y pensais pas, j’étais en état second, je ne me rendais compte de rien, absolument rien. Je ne me rappelais plus de rien, comme si ma vie devenait légère, comme si je n’avais aucun choix à faire. La musique résonnait tellement fort, je me sentais si bien. Comme si tout tournait autours de moi, sans pouvoir m’atteindre. Ma main se posait sur son ventre et elle se tournait vers moi, collant sa tête contre mon torse, contre moi. Mais j’avais besoin d’une vodka, j’avais besoin d’oublier encore et encore. Car son visage s’imposait encore par instant, et ses yeux, le goût de ses lèvres. Je me détachais de la fille, sans lui jeter un regard, je n’aurais même pas un souvenir d’elle. Je te hais. Je t’ai dis de dégager. Je te déteste. Elle avait dit toutes ces paroles, et cela ne m’atteignait pas, cela ne m’atteignait plus. Comment cela aurait-il pu m’atteindre ? Avais-je une part de moi capable encore de pleurer ? Capable de s’excuser ? Quand allais-je me rendre compte de tout ça ? Quand serais-je à nouveau réellement dans ce monde ? J’attrapais encore un verre de vodka et me l’enfilais, quelqu’un ne me connaissant pas n’aurait pas pu savoir mon état, je semblais de marbre face à l’alcool. Celui-ci me faisait simplement oublier. Et mélangé à de la drogue, c’était tout simplement parfait. Je ne voulais pas m’attacher à cette fille, je ne voulais pas avoir de remords, je ne voulais pas qu’elle me haïsse, je voulais qu’elle m’oublie, que je l’oubli, que rien ne se soit passé, que je finisse ma soirée avec Blair. Pourquoi cette soirée prenait un tournant dramatique ? J’aurais tout simplement pu la laisser dans les toilettes, et qu’elle soit comme toutes les autres filles, qu’elle s’attache sans que moi je m’y attache.

« Alex tu sais où est Blair ? »
Demandais-je.

Qu’est ce qui aurait pu trahir mon état ? Absolument rien. Alex avait sûrement remarqué que j’avais enfilé plusieurs vodkas, mais il n’avait pas vu le joint. Qu’est ce que quelques vodkas pour quelqu’un d’habitué ? Je n’étais pas bourré, le mélange me faisait simplement oublier certaines choses.

« On sort fumer ? »
Lui demandais-je.

Sortir fumer une clope. C’était bien une excuse débile pour lui faire comprendre que non seulement j’avais besoin de me détendre et qu’en plus j’avais besoin de lui parler. Mais avec Alex, non avions déjà un langage bien à nous. Je fourrais mes mains dans mes poches distraitement quand tout le monde semblait alerté par quelque chose. La musique ne s’était pas arrêtée, mais les danseurs oui. Mais moi, je n’avais rien remarqué et lorsque le poing se répercutait sur ma mâchoire et que je me retrouvais projeté au sol, je mettais du temps à réaliser. Je portais ma main sur ma lèvre explosée, un regard, j’avais du sang sur les doigts. Le résultat était-il celui qui était attendu ? Un sourire narquois, en coin, se dessinait sur mon visage. Mes yeux se plongeant dans les siens. De toute façon, je ne ressentais même pas la douleur avec ce que j’avais avalé.

« Alors princesse à besoin d’un garde du corps ? »
Demandais-je toujours avec ce sourire.

Aie. Le deuxième exactement au même endroit était un peu plus douloureux. Et je sentais ma nuque craquer rapidement. Un léger rire s’échappait tandis que je me relevais en chancelant légèrement l’espace d’une seconde.

« Je m’en doutais. En tout cas je ne savais pas qu’elle avait un chien de garde. »
Soufflais-je en le provoquant un peu plus.

Raté. Cette fois, j’avais tourné la tête avant qu’il puisse me cogner une nouvelle fois. Et visiblement il était encore plus énervé. Le pauvre. Je fourrais mes mains dans mes poches, pas très malin, mais je voulais lui prouver que je me foutais complètement de me prendre des coups. Et encore une fois il me cognait, et ma lèvre saignait encore. Je l’essuyais avec le revers de ma manche.

« C’est ça ta technique ? Me frapper jusqu’à que je te supplie d’arrêter ? Jusqu’à que j’aille m’excuser ? »
Demandais-je narquoisement.

Mon poing se serrait et se répercutait sur son visage, une, deux, trois fois. J’avais beau aimé narguer, je n’allais pas me laisser frapper sans rendre les coups que l’on me donnait, au contraire, je prenais un malin plaisir à le frapper. Un dernier coup dans le ventre et c’était à lui de se retrouver au sol.

« Elle a qu’à venir me frapper elle-même si elle m’en veut tellement. »
Finis-je par dire.

Maxime si confiant commençait à déchanter, il faisait deux têtes de plus, ils était bien plus musclé, tellement que c’en était laid, mais son adversaire savait exactement comment placer ses poings, et malgré son endurance au bout de l ’enchaînement, il était au sol. Mais il se releva et il parla, il parla comme quelqu’un de civiliser.

« Je veux te frapper jusqu’à ce que tu retourne au monde réel et que tu te rendes compte à quel point tu la fais souffrir, à quel point t’es un salaud ! »

Il avait une voix grave et rauque, une voix abîmée, et sans attendre l envoyé un crochet du droit dans la mâchoire du protagoniste, enchaînait avec un uppercut, une béquille dans les abdos pour le plier en deux et un coup de coude sur le dos pour l’envoyer au sol. Là il s’arrêta, notre lutteur, batteur haltérophile, un peu con et pédé comme un phoque ne frappait jamais un homme à terre.

« Elle a qu’à venir me frapper elle-même si elle m’en veut tellement. » L’esprit du garçons ‘embrouilla encore alors que la tension semblait monter derrière, mais il l’ignorait. Elle, venait, elle était là haut, elle ressemblait à un cadavre, évanouit sur son lit. Oh il ne savait pas ce qu’il lui avait dit mais elle avait du souffrir, Jesse ne tombait pas dans les pommes pour 5 ou 6 vodkas. C’était pas son style, à elle, la fêtarde.

« Qu’elle vienne, qu’elle vienne ! Tu te fous de ma gueule, en ce moment elle est dans les pommes par ta faute cornard ! Je te hais, à quoi sa te servait de la faire souffrir ! »

Derrière, Alex semblait vouloir intervenir, forcément, s’était son meilleur ami, mais c’est Jéremy qui lui envoya une baigne dans la mâchoire. Jéremy, il la connaissait depuis longtemps. Et jesse avait toujours été sa meilleure amie, et même maintenant qu’il y avait maxime, il occupait toujours une place énorme dans son cœur.

« Laisses ton copain assumer sa connerie ! »
Lui cria il violemment.

[désolé c'est un peu court, mais aussi, ma perso est alitée >.<]

Ses coups étaient de plus en plus fort, et pour tout avouer, je commençais à ressentir la douleur. Et une fois au sol, ma lèvre défoncée, le sang se répandant sur le sol, je réalisais que l’autre avait vraiment une plus grande force que moi, mais je ne voulais pas me laisser faire. Je voulais lui rendre ses coups, et pas de manière déloyale. Ma chemise était noire mais si elle avait été blanche elle aurait été couverte de tâches vermeilles bien voyantes. Mais ce géant croyait-il que j’allais laisser passer ça ? Et Jesse ? Elle était contente que je souffre comme ça ? Qu’elle aille se faire foutre. Qu’ils aillent tous se faire foutre. Je posais ma main sur le sol et le sang goûtait, mais je me relevais et malgré le sang, malgré le mal qu’imprimait mon visage. Personne ne pouvait le nier, j’étais toujours beau. Trop beau pour ne pas être un véritable salaud. Je savais qu’elle avait raison. Je savais qu’il avait raison. J’étais un salaud, mais je le savais. Pourquoi fallait-il me le rappeler ? Hein ? Pourquoi ? Si elle ne voulait pas souffrir elle n’avait qu’à pas s’accrocher à moi ? Que pouvais-je y faire ? Mes poings se serraient encore à m’en faire mal.

« J’te signale que j’ai pas couché avec elle. J’ai rien fais à part un baiser. Si ça lui suffit pour tomber amoureuse j’y peux rien. Et si t’avais attendu qu’elle se réveille au lieu de juger n’importe comment elle t’aurais sûrement raconté ce que t’as pas vu. »
Dis-je hargneusement.

Je devais me calmer. Je le savais. Mais là je venais de me rendre compte de la façon dont il me traitait. La façon dont cette fille me voyait. Dont toutes les filles me voyaient sûrement. Il y avait un attroupement autours de nous et tout le monde voulait savoir ce qui allait se passer.

« De toute façon j’ai aucun compte à te rendre. »
Soufflais-je.

« Ca te concerne pas. La seule raison pour laquelle j’accepterais que tu me frappes ce serait qu’elle soit ta petite amie. Parce que là, oui, je serais un salaud. Sinon tu n’es aucunement concerné. »
Lâchais-je.

Mon poing serré se répercutait dans son visage et encore dans son ventre. Je profitais du fait qu’il soit au sol pour lui mettre des coups de pieds dans le ventre. Je m’accroupissait ensuite en face de lui et plongeais mes yeux dans les siens.

« Je suis et j’ai toujours été un salaud. Qu’est ce que j’y peux ? Elle sait ma réputation et elle a tout de même cédé. Le salaud c’est moi ? Où c’est tout simplement qu’elle est complètement inconsciente ? »
Demandais-je.

Je me relevais alors et m’éloignais boire un verre au bar. Une vodka. Une piqûre d’héroïne. J’en voulais une. Une bien forte. Mais je devais attendre qu’il revienne à la charge ou qu’il me lâche. Je n’avais pas l’intention d’être suivit.

Le jeune géant reculait et se lançait dans une tirade. Il souffrait presque autant qu’elle par sa douleur. Triste et sombre douleur, sorte de guerre froide car sans qu’on l’attaque directement il était blessé.

« J’ai pas besoin d’attendre, pas besoin d’entendre votre histoire, elle a souffert et c’est par ta faute ! Tu te crois malin, elle s’est imaginé que tu étais différent elle, pourquoi t’as refusé de lui donner raison, hein pourquoi ?! »

Sa voix grave et rauque résonnait avec violence dans la salle. Et soudain il se prit un nouveau poing dans le visage, le prenant de court, il cracha du sang sur le sol, et le regard haineux, se redressa. Posant son poing sur l’épaule de Jeremy pour se relever l’empêchant ainsi de continuer à frapper Alex.

« Mais t’as des comptes à lui rendre à elle, alors va la voir maintenant que les coups on fait sortir la fumée de ton esprit, et si t’es encore embrouillé je peux en rajouter ! »

Cracha-il méchamment.

« ça la concerne alors ça me concerne ! Car elle est ma meilleure amie, c’est ma petite sœur à mes yeux ! Va t’excuser, moi je suis pas dans votre Lycée de bourge, je connais pas ta réputation mais tu me fais pas peur parce que t’as du blé, va t’excuser si tu tiens à ta gueule »

Lui envoya-il encore.

« Je suis et j’ai toujours été un salaud. Qu’est ce que j’y peux ? Elle sait ma réputation et elle a tout de même cédé. Le salaud c’est moi ? Où c’est tout simplement qu’elle est complètement inconsciente ? » Notre géant se rendait compte en entendant ça qu’il n’avait pas tout à fait tort ce salaud. C’est vrai, elle n’y était pas pour rien, pourquoi lui avait-elle cédé, ce n’était pas vraiment son genre.

« C’est vrai, elle est inconsciente, et naïve, malgré les apparences, et elle t’avait déjà jugé, mais t’es le premier à réussir à faire basculer ses préjugés, sois en fier et ne gâche pas ça ! »

Affirma-il.

Puis il partit, vers le bar mais pourquoi, était il si lâche, il accourait vers Renaud et le saisissait par le col avant de lui dire.

« Va t’occuper d’elle au lieu de penser qu’à toi imbécile, prouve que t’es pas un salaud »

Il le lâcha alors, en même temps que des membres de la sécurité accouraient dans la salle et se saisissait du batteur qui leur crachait un :

« Lâchez-moi ! »
Avant de les repousser d’un ample mouvement de bras et de s’en aller de lui même en criant.

« Va la voir ! Si tu ne le fais pas pour elle, fais le pour toi ! »

Blair ne revenait pas de ce petit drame qui se jouait devant ses yeux . Elle avait eu un sourire intérieur en voyant Renaud abandonné sa Cendrillon d'un soir mais avait rapidement déchanté lorsqu'elle l'avait vu débarquer à côté d'elle . Il avait peut être l'air tout à fait normal pour les autres, mais il sentait très nettement l'herbe et il avait ce regard distant, calme mais infiniment caractéristique de quand il fumait cette merde . Au fond d'elle, Blair pensa qu'il valait mieux ça que l'héroïne mais si il s'était mis à fumer au milieu de la soirée tout à coup c'était bien qu'il devait y avoir un problème . Qu'avait bien pu dire cette fille avec qui il dansait ? Ou peut être qu'il commençait tout simplement à être en manque de drogue et qu'il n'avait su trouver que cette parade . Elle n'avait pas eu le temps de répondre à la question d'Alexander que Renaud avait passé son bras autour de sa taille comme si de rien n'était . Mais cette fille l'avait perturbé c'était évident . Lorsqu'il alla danser avec la fille de Mercy, Blair se rappela qu'elle devrait démolir la réputation de cette salo*e dès le lendemain mais laissa Renaud faire . Oh oui, il voulait jouer les salauds mais, la fille qui se frottait contre lui n'avait pas la moindre importance pour lui, non il cherchait juste à fuir comme d'habitude . Elle le regarda faire sans réagir et il mit tout seul un terme aux espérances de la jeune fille collée à lui .
Elle réalisa après quelques secondes ce qui se passait quand cet espèce de guitariste baraqué écrasa son poing sur la machoire de Renaud . Elle n'osa pas s'interposer de peur de prendre des coups aussi et fit signe aux membres de la sécurité .

_ " Non mais c'est pas vrai, foutez moi ce malade dehors !" cria-t-elle en désignant le garçon qui avait sauté sur Renaud.
Renaud finit par rendre les coups et il se défendait bien avant que la sécurité n'arrive et foute le guitariste à la porte .
Renaud saignait, cet espèce de taré l'avait frappé . Elle était très en colère et fonça droit sur son cavalier qui revenait boire un verre au bar tandis que le garçon qui l'avait frappé lui criait quelque chose en se faisant sortir .

Blair posa sa main sur l'avant bras de Renaud et le regarda jusqu'à ce qu'il rencontre ses yeux . Il n'avait pas l'air très bien (normal me direz vous) .
_"Hey ... Elle t'a perturbé pas vrai..." Blair n'avait pas besoin de préciser de qui elle parlait . "Tu veux qu'on sorte une minute ?" ajouta t'elle .

[hj : Je n'ai toujours pas récupéré mon ordi mais je suis chez une copine alors j'en profite pour poster]

Mes yeux fixaient le fond de mon verre. Pourquoi cette soirée en arrivait là ? Et je sentais ma lèvre qui me brûlait silencieusement. Je serrais les dents un instant. J’avais l’esprit encore embrumé, complètement embrumé. Comment pouvais-je éliminer le mélange de la vodka et de la drogue en quelques coups ? Forts, certes, mais quel était réellement leur impact sur mon état ? Je doutais qu’il n’y en est réellement hein. Ma main attrapait le verre et je tournais le liquide en fixant toujours le fond. Je n’étais plus conscient. Les coups. L’alcool. La drogue. La musique. Toutes ces choses tournaient indéfiniment dans mon esprit et je n’arrivais plus à les contrôler. Le tempo de la musique s’accélérait et me perdait un peu plus. Je devais partir, j’allais faire des conneries, plus grandes les unes que les autres. Et c’était qui au faite cette Jessica ? Pourquoi je m’étais battu ? Ces souvenirs étaient complètement flous. Ces souvenirs ? Quels souvenirs ? Je n’avais aucun souvenir. Et lorsque les doigts de Blair s’étaient posé sur ma chemise je ne l’avais pas sentis. J’avalais alors ma vodka d’une gorgée et soupirais. Prenant ma tête dans ma main libre, celle que la jeune blonde ne touchait pas. Je soupirais encore. Mais de quoi étais-je réellement conscient ? Ses paroles semblaient être prononcées pour me réconforter mais je n’en comprenais pas le sens. J’étais irrécupérable. Je ne le savais que trop bien. Visiblement je m’étais bagarré, mais pour quelle raison ? Je relevais la tête et croisais les yeux de Blair. Elle. Oui, elle. Je me souvenais toujours d’elle, à chaque cuite, elle avait toujours été là, à chaque problème, à chaque instant de ma vie. Et ce connard de Noah qui n’était même pas capable de s’occuper d’elle. Qui ne trouvait rien de mieux que de la tromper, chaque jour, chaque fois qu’il en avait l’occasion. Pourquoi c’était si mal foutu ? Elle me demandait si je voulais sortir ? Mais pourquoi faire ? Prendre l’air ? Parler avec elle. Je n’en voyais pas l’intérêt. Je n’étais plus vraiment dans le monde réel. Plus conscient de rien.

« Non. »
Murmurais-je.

Non mais à quelle question ? Je ne voulais pas sortir. Oui, elle m’avait perturbé. Mais qui elle ? Qu’importe ? Mes yeux se perdaient dans ceux de Blair. Elle était là. Maintenant. Lorsque j’en avais besoin. Même si je n’en étais pas conscient.

« Blair . . . »
Murmurais-je encore.

Comment aurais-je pu m’arrêter ? Je ne savais même pas ce que je faisais. Doucement mais fermement ma main se glissait à l’arrière de sa tête, se logeant entre ses boucles blondes. Et son visage, je l’attirais à moi. Mes lèvres frôlèrent alors les siennes pour finalement enfiler ma langue dans sa bouche. Malgré mon état, je sentais son goût, sa douce odeur. Etais-ce réellement agréable pour elle ? Mélange de vodka, de fumée de cigarette. Mes baisers n’étaient pas ceux d’un prince charmant.

Blair avait vraiment passé une très mauvaise soirée . Tout ce dont tout le monde se rapellerait c'est qu'un tas d'habitants de Cheap District s'étaient infiltrés, que des drames s'étaient déroulées, que des bagarres avaient divisés les invités . Blair Brighton reine du bal des fiascos .
Mais la question était là, etait-ce ce qui comptait vraiment ? Quand Renaud s'était pris ces coups de poing, Blair avait oublié son beau bal, tout les invités et avait tout simplement bouilli de colère en voyant quequ'un osé le frapper, lui .
C'était pour ça qu'elle s'était précipité auprès de lui dès que la bagarre s'était terminé . En lui proposant de sortir, elle ne savait pas vraiment ce qu'elle voulait faire . Fuir ? Peut être bien, s'échapper et oublier tout ce qui s'était passé .
Il refusait, mais ça n'importait pas à Blair . Elle continuait de le regarder avec insistance devinant ses pensées comme elle savait si bien le faire . Il la regardait à son tour et malheureusement elle imaginait facilement ce qui allait arrivé ensuite .
Lorsqu'il l'embrassa, elle se laissa faire , ne réfléchissant pas au petit scandale que cela pourrait provoquer . Elle le repoussa finalement . Elle ne voulait pas être une roue de secours, elle n'était pas faite pour les seconds roles et elle voulait encore moins l'être avec Renaud qui comptait tant pour elle .

_ Tu te sens mieux maintenant? demanda t'elle alors qu'elle se sentait très mal sentant des dixaines de regard sur eux . Sa question avait peut être été ironique mais ce n'était pas franchement volontaire . Elle aurait bien aimé que Renaud l'embrasse parce qu'il l'aimait comme s'il la sauvait de ce monde qui l'entourait mais elle doutait vraiment que ce soit le cas . Elle était là pour lui voilà tout comme il était là pour elle, et si il avait envie de l'embrasser elle ne le repousserai pas .
Elle était plus forte que ça, elle était capable de supporter ce genre d'écarts, surtout de la part de Renaud .
Elle le regardait encore et toujours et afficha son splendide sourire à son ami même si elle n'en était pas franchement convaincu .
Et Noah dans tout ça ? Pfff. Comme si il en avait quelque chose à faire [Peut être que le fait que Renaud soit son meilleur ami risque de géner, non ?] . Elle resserra sa main autour de la chemise de Renaud, après tout il était toujours son cavalier .

Oula... Je ne suis pas défoncée, et pourtant, j'ai bien l'impression de l'être... Renaud pourtant si proche de Blair n'hésite pas à ruiner son bal en rejoignant une fille "craignos" sur scène, avant qu'ils ne se retrouvent tous les trois dans les toilettes... Blair avait l'air assez contrariée quand elle était revenue, mais depuis, on comprenait tous les raisons qu'elle avait de l'être. Renaud l'avait vraiment embrassé, ou était-ce le manque qui me provoquait des hallucinations? Je remarquai que tous les visages étaient tournés vers eux... C'était donc bien réel. Je ne pu m'empêcher d'esquisser un sourire. Blair, habituellement si parfaite et si sûre d'elle, un peu comme si elle était programmée à l'avance... Et ce soir...
Renaud avait-il oublié que Blair était la seule fille qui lui était hors de portée? Qu'elle était presque déjà mariée à son parfait petit ami Noah? Qu'elle projetait déjà leur avenir en temps que couple dans le long terme? Et son idée du couple n'incluait pas Renaud... Mais après tout, où était Noah, ce soir? Je ne l'avais pas encore vu... Et c'était bien dommage, j'aurais aimé qu'il voit la scène qui venait de se passer entre Blair & Renaud... Mais c'est vrai qu'on ne l'avait plus vu dans le coin depuis un petit moment... Que cherchait-il à fuir?
Un évènement détourna mon attention de Noah. Quelques losers étaient réunis pas très loin, gloussant. Jetant un oeil rapidement, je vis que l'un d'eux avait filmé grâce à son téléphone portable tout l'épisode du baiser, et ils se la repassaient en boucle.
A coup sur, ils enverraient la video à Gossip Boy & Gossip Girl, et elle serait visionnable en streaming dans le quart d'heure... Je me sentais triste pour Blair, qui était quand même une amie... Prête à me poignarder dans le dos dès qu'elle le pourrait, sans même laisser de trace, mais une amie quand même... Sa réputation sans tâche risquait d'en prendre un coup... Je la savais capable de faire passer ce petit incident pour une perte d'équilibre de la part de Renaud, mais si la vidéo commençait à circuler, il y avait des chances pour que ca finisse mal... Surtout si Noah tombait dessus... Ou plutot, QUAND Noah tomberait dessus... Parce que si ici il y a bien quelquechose qui ne reste pas longtemps secret, c'est un scandale comme celui là...

Blair fut soudain interromput dans ses pensées par des gloussements et les regards posés sur elle . Elle fit un pas en arrière et observa sa "cour" qui avait les yeux rivés sur eux, leurs portables sortis . Blair eut un instant d'anxiété . Comment allait elle se sortir de ce mauvais pas ?
Elle regarda ses amis ... Elle vit Sidney dans la foule . Blair appréciait Sidney, le seul problème c'était que cette dernière avait une réputation terrible qui risquait d'entacher la sienne . Elle croisa le regard de celle-ci avec une sorte d'appel à l'aide dans les yeux . Il fallait réagir et vite .
Blair partit dans un faux rire très convaincant et se tourna vers la foule, elle jeta un regard à la pendule qui indiquait minuit moins 5, en levant une coupe de champagne qu'elle venait d'attraper sur le bar .

_"Mes amis ... Mon cavalier et moi avons un peu d'avance c'est vrai ! Mais pour scellait cette fin d'année et attaquait comme il se doit la nouvelle, je vous demanderais d'embrasser chacun la personne qui vous accompagne, ce soir . Bonne année !"

Blair continua d'afficher son fantastique sourire, tandis qu'une des filles à coté de Blair, l'air tout excité, s'exclamait que c'était la grande mode en France . *Comme si t'y connaissais quelque chose* pensa Blair .
Sa petite manoeuvre avait l'air de fonctionner tout le monde cherchait à retrouver son où sa cavalière .
Blair en avait assez de rester là à faire la potiche tandis que Renaud ne réagissait plus . Elle profita de la soudaine effervescence, posa sa coupe et se dirigea discrètement hors de la salle de bal, se forçant à sourire pour les quelques personnes qui l'arrêtèrent pour la féliciter de son bal, qui était pourtant minable à ses yeux .
Elle resterait digne devant les autres mais elle avait sérieusement besoin de prendre l'air .

J'avais vu l'appel à l'aide de Blair, et même si une partie de moi voulais la laisser se débrouiller seule, je ne pouvais pas lui faire ça... Elle tenait tellement à sa réputation... Et à Noah, qui était un véritable ami, peut-être le seul qu'il me restait dans mes moments de galère. La belle s'en était bien sortie, mais il ne suffirait pas d'un petit discours pour faire taire les mauvaises langues. Non, ce qu'il fallait pour que Gossip Boy & Gossip Girl se la ferment à ce sujet, c'était un plus gros scandale, et je devais dire que niveau scandale, j'en connaissais un rayon. Attrapant au passage une bouteille de champagne dans la main d'un serveur qui venait de la déboucher, je bus une longue gorgée directement au goulot, pour me préparer. Plusieurs personnes autour de moi s'embrasser, plutôt timidement, pour la plupart. Mais ce n'était pas assez. Après avoir embrassé le serveur qui me regardait avec surprise, je me dirigeais d'un pas sûr vers Mélissa. La pauvre petite avait esperé profiter de l'occasion offerte par Blair pour se faire embrasser... Eh bien, elle aurait ce qu'elle voulait. Passant ma main dans ses longs cheveux blonds, j'amenais son visage vers moi, et sans qu'elle ne se rende compte de ce qui lui arrivait, je l'embrassai fouguesement. Vu la quantité d'alcool qu'elle avait ingéré, je doutais que les souvenirs de cette soirée soient très clairs pour elle demain, alors j'en profitai un peu. Je fis durer le baiser, le temps que je m'assure que tout le monde nous avait bien remarqué.
Je tournai ensuite les talons, et parti en direction de la sortie, osant même un clin d'oeil au gars qui filmait la scène, espérant qu'il ait du supprimer la scène de Blair et Renaud pour enregistrer celle là...

Tout s’était passé beaucoup trop vite. J’avais fait beaucoup trop de conneries. Et je commençais à m’en rendre compte. Qu’importe. A présent l’alcool et la drogue avaient son deuxième effet. L’euphorie. Ou un état assez proche. Je pensais simplement à m’amuser. A me foutre complètement de ce qui m’entourait et de faire tout simplement ma vie à travers ce nuage de faux-culs. Et j’attrapais mon paquet de cigarette dans ma poche, en portant directement une à mes lèvres après l’avoir allumée à une bougie du bar. J’avais fais la connerie d’embrasser Blair. Et ma langue n’avait pas hésité à rencontrer la sienne, comme si je m’étais bâillonné depuis la première fois que je l’avais vu pour résister à mes envies envers elle. Comme cette première érection préadolescente qu’elle avait réveillé chez moi. Foutus hormones. N’aurais-je pas pu me contenter d’une autre blonde peroxydée qui m’adulait pour me défouler ? Non. Parce qu’inconsciemment. J’avais voulu l’embrasser elle. Car elle était celle qui avait toujours été là pour moi. Je voulais là remercier à ma façon. Même si ce n’était pas la meilleure qui m’était venue à l’esprit. Je me relevais de mon siège. Comme d’habitude Blair avait rattrapé le coup, en faisant croire que c’était la mode en France. Quels débiles ces bourges. On leur fait avaler une tendance française et ils commencent à se rouler des pelles à pleine bouche dans une salle pleine à craquer. Enfin. Que peut-on faire contre la stupidité ? Elle avait tellement bien rattrapé le coup avec son sourire imprimé sur ses lèvres roses. Toi aussi Blair. Toi aussi tu te laisses avoir par ce stupide jeu de l’argent. Mes yeux rencontraient ceux de Sidney. Je la connaissais mais elle n’avait pas la meilleure des réputations. Enfin. Comme tout le monde non ? Mais je n’écoutais pas les ragots, j’attendais de pouvoir juger moi-même. Comme toutes les autres, elle était blonde. C’était une convention ? Etre blonde pour être aimée ? Je l’observais se mettre à rouler des pelles à son tour. En faite, elle sauvait la réputation de Blair. J’esquissais un sourire en tirant une bouffée de ma cigarette.

« Alors on s’amuse les puceaux ? »
Demandais-je narquoisement.

Mon regard se plantait dans celui qui avait été amusé par l’idée de nous filmer, Blair et moi. Le genre de no life stupide qui n’aura jamais la chance de pouvoir tester ses compétences sexuelles sur autre chose qu’un quelconque objet. Je regardais brièvement la vidéo en prenant son portable de ses mains. Même la vidéo de Sydney y était. Bonne pèche. Il allait se faire félicité par notre cher Gossip Girl. Qui devait elle aussi n’être autre chose qu’une no life sans meilleure amusement que de balancer sur une poignée de gosses VIP qui eux n’ont d’autre amusement que de s’occuper de leur propre personne. Je lui rendais son portable. Il croyait peut être que je voulais le lui casser. De toute façon ils étaient sûrement des tonnes à avoir cette vidéo sur leur carte mémoire. Cela ne servirait donc à rien.

« Ca change de ta poupée gonflable hein ? »
Lançais-je en m’éloignant.

Je partais vers la sortie. Je devais retrouver Blair. J’ouvrais un bouton de ma chemise en arrivant dehors. L’air frais faisait un bien fou. Je la repérais. Debout, dans l’air frais. Non. Je ne devais pas m’énerver. Simplement la réconforter. Lui rendre un véritable sourire. Ma main se glissait dans sa nuque et j’emmêlais mes doigts dans ses boucles blondes. Je glissais ensuite ma main et la retirais de son corps. Noah. Non. Il ne lui en voudra pas, je savais comment lui parler. Et puis eux deux, c’était quoi ? Cocu. Cocu. Cocu. Autant l’un que l’autre.

« Toujours aussi douée n’est ce pas ? »
Soufflais-je.

« Allez viens on oubli tout. Absolument tout. »
Dis-je.

Ma main glissait autours de sa taille et je l’attirais jusque dans la salle. Voulant absolument qu’elle aille mieux. Mes yeux croisèrent encore ceux de Sidney. Quittant l’espace de quelques secondes mon emprise sur Blair je m’approchais de la jeune fille.

« Tu vas faire scandale. Mais merci. »
Glissais-je à son oreille.

Je retournais alors voir Blair. La musique résonnait encore. Et les enceintes vibraient toujours au son de la musique. Ma cavalière n’avait même pas encore dansé. Comment pouvais-je me qualifier de cavalier digne de ce nom ? Alors ma main glissait le long de son dos pour se poser contre elle. Le rythme nous entrait peu à peu. Qu’est ce que j’étais bien avec elle. Tout mon corps bougeant. Cette complicité entre nous ne s’éteindrait jamais.

J'étais à peine arrivée devant ces imbéciles que Renaud m'y avait retrouvé. Et bien que je ne le connaissais pas vraiment, il m'avait jeté un regard plutôt complice. Après tout, on est tous dans la même galère, pas vrai?... Tout ce fric qui nous pourri de l'intérieur. Personne ne peut mieux nous comprendre qu'un semblable. Et en rencontrant ses yeux, je sentis quelquechose que je n'avais jamais expérimenté avant. J'avais beau cotoyer ce mec, pour cause d' "amis" communs, et me foutre de Mélissa qui chavirait dès qu'elle croisait son regard, ou celui d'Alexander, ou de n'importe quel mec sexy de notre entourage, je ne pouvais pas nier qu'il avait un truc que je n'aurais su qualifier. Son arrogance et son côté sûr de lui, qui m'aurait enervé chez n'importe qui d'autre, m'attirait mystérieusement vers lui. J'avais l'impression de le voir vraiment pour la première fois. Mais je me ressaisi. Trop de champagne, sans doute. Peu importe. Il sort rejoindre Blair, et je ramène le goulot à mes lèvres.
& Le voilà qui revient, et s'approche de moi. Il me remercie tacitement. Nous nous comprenons. Mon soi disant coming out de la soirée éloignerait les esprits de son "accident" avec Blair pendant quelques temps. Avec un peu de chances, Noah n'apprendrait jamais rien de ce qu'il s'était passé. Et c'était mieux ainsi. Le fixant avec un sourire, je ne pu m'empêcher de lui lancer un petit

Tout le plaisir était pour moi

avant de déposer une furtive bise sur sa joue gauche, en posant mes mains sur ses épaules. Puis, j'opérais un demi tour sur moi même et m'éloignais de lui, de cette salle, de ce bal.
Le douze coups de minuit sonnèrent.
J'étendis des flots de

BONNE ANNEE!

mais ne pris pas la peine de me retourner.

Blair avait entendu quelques "HO" et "Haa" d'étonnement en quittant la salle mais ne s'était pas retourner . Elle en avait vraiment marre d'être prisonnière de tout ça . Sa prison . Elle en avait fait son monde, elle s'était toujours dit que si elle se hissait au sommet de cette "société", elle pourrait tout contrôler, faire ce qu'elle voulait ... Mais non pour garder sa place, elle devait être Blair Brighton, reine de la perfection en toute circonstance .
Elle s'était sentit si seule soudain, elle, toujours entourée de ses admirateurs, lorsque Renaud n'était plus en état de la soutenir . Elle se sentait faible, et c'était un sentiment qu'elle avait rarement connu dans sa vie .
Elle arriva sur le trottoir devant l'hotel . Elle n'avait pas récupéré son manteau, et c'était un nuit d'hiver . Elle avait un peu froid, mais l'air frais lui remetttrait surement les idées en place . Elle croisa les bras, le regard perdu dans le vide .
Soudain sans s'y attendre elle sentit une main familère dans sa nuque . C'était Renaud . Blair se retourna, il lui souriait, il avait l'air mieux ... dans la deuxième phase . Il n'était pas clean, mais c'était toujours mieux que tout à l'heure . Le contact avec Renaud avait toujours pour conséquence de la réconforter, et malgré tout ce qui c'était passé ce soir, le sourire rassurant de Renaud lui redonnait un peu confiance en elle .
Il l'a ramena à l'intérieur, elle se contentant de hocher la tête à son "On oubli tout" .
Blair et Renaud regagnèrent la salle de bal . Les invités étaient toujours en effervescence . Des couples tout juste formés s'embrasser encore dans les coins . Blair garda la tête haute, continuant son petit numéro pour donner le change . Beaucoup d'invités avaient les yeux rivés sur leur portable, envoyait des mails . Blair commençait à déchanter intérieurement, le scandale était bien présent .C'est à ce moment là qu'elle apperçut la vidéo qui faisait tant parler sur l'écran du portable d'une fille qu'elle ne connaissait pas du tout . A sa grande surprise, le baiser n'était pas celui de Renaud et elle, mais Sidney qui embrassait Mélissa à pleine bouche avant d'adresser un clin d'oeil à la personne qui filmait la scène . Renaud, lui, glissait quelque chose à l'oreille de Sidney . Elle lui répondit en souriant, avant de s'en aller.
Il fallut une minute à Blair pour tout comprendre . Sidney l'avait couvert . C'était peut être narcissique peut être que Sidney avait juste fait ça par envie mais le timing coïncidait étonemment . Non, Sidney avait remarqué son appel au secours et avait réagit . Combien de ses soi-disant amis auraient fait ça pour elle ? Blair éprouvait alors quelque chose, un sentiment très rare chez elle : la reconnaissance .
La sortant de ses pensées, Renaud l'entraînait danser . Elle se laissait faire trop heureuse de ce retournement de situation . Trop heureuse de voir que Renaud voulait lui faire plaisir . Elle bougeait lentement contre Renaud au rythme de la musique comme elle savait si bien le faire . Et enfin, elle réussit à afficher un vrai sourire .
Elle eut une pensée pour Sidney, quand tout le monde s'écria "Bonne Année" , elle était partie sans rien réclamer en retour, et ça lui donnait bien plus de classe que n'importe qui d'autre ici .
Elle plongea ses yeux dans ceux de Renaud .
_ Bonne Année .. dit elle doucement .

Entrant tout juste dans la salle, Alexander avait préféré s’enfuir pour un petit moment, il fallait la dire à ce moment précis beaucoup de chose manquait au jeune homme, on va dire qu’il était face à un petit coup de blues. Dans des mots simples on diagnostique simplement que son ancienne vie lui manque mais le tout reste pourtant tellement compliqué. Elle, lui encore elle mais y a aussi lui, tout un petit monde y encore quelques mois était avec le Danois, une vie qui change ainsi en quelques instant ça laisse le jeune homme un peu sur le tapis. Il était alors allé marché, observant le ciel situation qu’on dirait romantique mais qui pour lui était mélancolique, mélangeant un fond de mélancolie, pas de regard sombre mais des yeux remplis de souvenirs, de rire, de délire des instants uniques juste gravé dans un cœur, oui derrière sa fierté, son arrogance c’était aussi un être humain un jour un ado’, un enfant pleins de rêves incroyable même avec beaucoup d’argent y des choses qui ne s’achète pas. C’était comme l’adolescent qui découvre que le monde n’est pas magique, un monde remplit de coup bas, de haine et de rancune, plongeant ses mains dans ses poches, le jeune Stedman observa tous ses couples, baissant un instant la tête, une image dans son esprit il ne pouvait pas s’en empêcher de revoir le passer, il était heureux ici mais là bas il avait sa vie depuis tout jour. On ne peut pas refaire une vie si rapidement, ses gens présents ici, n’ont pas été dans les plus petites classes avec lui, pas de bagarre de bonbons, de course de bisous, stupide oui des jeux de gamins mais c’est à ses personnes là qu’Alex’ pense, se garçons avec qui il a grandit …
La chose de la soirée, enfaîte c’est ce qui lui redonna alors le sourire, Melissa et Sydney …
Elle avait l’aire maligne toutes les deux, mais qu’elle idée aussi, secouant sa tête, son épaule coller contre un mur, il restait alors à l’écart observant alors ce qui se passait. Image qui restera marqué encore un bon petit moment, aller Gossip Girl ou Gossip Boy ne devrait pas en avoir rater une miette voilà une chose qu’il avait découvert ici avant de gens comme les GG ou GB …

Invité

Melissa avait passer un bon 15 minutes assise sur un banc à parler avec un gars qui s'appellait Paul. Elle ne le trouvait ni attirant, ni intéressant, mais c'était le seul qui était seul... comme elle. Et oui, c'était la première fois que la jeune Lloyd vennait inaccompagnier et elle n'aimait pas trop ça mais bon. Elle regarda autour d'elle et vit Renaud et Blair. Ils avaient l'aire de s'entendre bien de nouveau c'est deux là. Tant mieux pour eux! Et dire qu'elle allait passer cette soirée seul. Qu'elle gachis.

Doucement, elle se leva pour aller prendre un verre d'eau et dit aurevoir à Paul. Celui-ci lui demanda si il allait la revoir. Elle lui fit un sourire et posa sa main sur son épaule. Le pauvre. Puis, elle tourna les tallons et marcha droit vers le bar où elle demanda son verre d'eau. Melissa s'installa sur un tabouret quand tout à coup, elle vit Alex'. Elle fini son verre et alla le voir, un sourire au lèvre. Elle avait été légèrement, amère avec lui et voulait s'en excuser. Elle passa sa main dans ses cheveux et lui fit un sourire timide.

Hey... Tu sais pour tantôt, je voulais m'excuser.... Je voulais pas être méchante avec toi...

Je ne m'étais absentée que quelques instants, et pourtant, il semblait s'être passé un million de choses. Je cherchais du regard un visage ami... Blair dansait avec ce garçon que je ne connaissais pas, mon cavalier, Alex, semblait discutter avec l'une des amies de Blair. Je cherchais en vain cette grande blonde que mon frère semblait connaître. Sidney, je pense... Mais elle n'était visible nulle part...
Regardant autour de moi, je me rendis compte que malgré tout ce monde qui m'entourait, malgré l'accomplissement de mon rêve, j'étais seule. Et malheureuse. J'avais à portée de main tout ce dont j'avais toujours rêvé, et je réalisais enfin que ce n'était pas vraiment ce que je voulais.
Si seulement Matthew était là...
Mais j'avais bien trop de fierté pour l'appeler.
Pourtant, je sentais bien que je n'avais pas ma place, ici...
Je me rappelais de ce stupide dicton "n passe l'année comme on a passé le réveillon", et je réalisais soudain que tout ça, ce luxe, ces talons hauts qui nous esquintent les chevilles, ces bouteilles de champagne, ces mecs cokés à mort, tout ça allais être ma vie à présent.
Les douze coups venaient de sonner, tout le monde riait et s'embrassait... Et une larme coula le long de ma joue.

Il était venu avec Claire … Tans pis elle avait disparu, voyant plusieurs filles du lycée venir vers lui, lui demandant de l’embrasser pour la nouvelle année, surprenant il leur avait fait la bise et puis tchao, il les envoya royalement balader devenant presque un peu odieux, mais les demoiselles ne pouvaient résister à ses yeux et lui faire un sourire charmeur, à croire qu’elles bondonneront jamais … En temps normal ça le préoccuperait mais là ça ne lui faisait n’y chaud n’y froid, aie aie docteur ? A croire que ce Stedman était malade oui malade est le mot, mais quel est ce virus, faut chercher non plutôt trouver le bon médicament !
Tient Melissa …

« Oublie … Oublier simplement ! »

Un petite sourire accompagna sa phrase, en temps normal il lui aurait presque fait une scène mais là il en avait pas vraiment le courage, il n’était pourtant pas gagner par la fatigue ou avait trop bu nan il en avait simplement pas envie et pourquoi ce forcer hein ?
Plongeant son regard alors dans le sien, gardant ce petit sourire aux coin des lèvres mais rien de plus !

Invité

Melissa était soulagé. Elle et Alex' c'était toujours bien entendu et elle ne voulait pas tout gacher pour le simple fait qu'elle ait été jalouse un peu. Bref, elle posa sa main sur l'épaule de son ami, se mis sur la pointe des pieds et embrassa sa joue droite délicatement- et non elle ne ratta pas sa cible. Elle serra un peu plus fort l'épaule du garçon et retomba sur ses pieds. Blair avait demander un peu plus tôt que tout le monde qui avait un cavalier l'embrasse. Alors elle dit à Alex' en pointant Claire du doight.

Je crois que quelqu'un t'attend.

Puis, elle lui fit un sourire radieux et tourna les talons. Il avait probablement envie d'être avec Claire. Après tout c'était SA cavalière, il l'avait invitée. Doucement, elle allait s'assoire au bar et ne commanda rien. Elle regarda seulement les gens danser. Ils étaient heureux, ce que Melissa n'avait jamais vraiment été. Elle vit de nouveau Renaud et Blair. Il y avait toujours eu un petit quelque chose entre ces deux là. Elle sourit, les trouvant chanceux. Melissa regarda autour d'elle. Paul était assis seul à une table. Avait-elle envie d'aller le voir? Non. Mais avait-elle le choix? La personne qu'elle voulait le plus était trop occupé alors elle ce leva. Melissa sourit à Paul et s'assis près de lui.

Melissa lui montra Claire, il lui adressa un regard avant de reprendre celle qui venait de lui dépose un baiser sur la joue, il la prit par le bras doucement et lui embrassa la joue lui glissant un mot à l’oreille, simple mais qui voulait dire pourtant pas mal de chose en se soir là !

« Bonne année ! »

Filant le plus rapidement possible il prit le pas vers Claire et cette fois-ci il ne comptait plus la lâcher, après la scène de son stupide frère, ça n’allait pas continuer ainsi quand même, venant par derrière d’elle il posa doucement ses mains sur sa taille, en contact avec le doux tissu de sa robe de soirée qui lui allait si bien, ce soir là chaque fille était unique, belle mais exceptionnel, des fleurs en tout genre, chacune pareilles mais pourtant si différentes !
Glissant doucement son visage dans le coup de sa cavalière le jeune Stedman, la tenait pas taille mais avec délicatesse, ainsi glissant sa main dans la sienne il la fit tourner pour être face à elle, presque contre elle-même, plus grand qu’elle bien sur, oubliant alors ses malheurs un instant il lui sourit !

« Bonne année Claire ! »

Il ne l’embrassa alors pas, attendant de voir en un premier temps sa réaction après tout, ils avaient encore toute la nuit devant eux non ?

Bien sûr, je me sentais mal à l'aise, et pas à ma place, mais ça, c'était avant qu'Alex n'arrive. Je ne l'avais pas vu s'approcher, et un long frisson parcouru tout mon corps lorsqu'il posa ses mains sur ma taille. C'était la première fois qu'un tel garçon me faisait ressentir ça. A vrai dire, c'était la première fis tout court. Peut-être que le fait que Matthew le détestait y était pour quelquechose, mais il n'empêchait qu'avec Alex, je me sentais bien. Je sais que je le connais à peine, et qu'il a mauvaise réputation, mais quand je le vois, je me dis que Gossip Girl & Gossip Boy ont certainement tort à son sujet. Il m'attire vers lui, et je me laisse prendre au jeu. Je suis surprise qu'il n'essaie pas de m'embrasser, mais celà ne fait que prouver à mes yeux qu'il estle parfait gentleman dont je rêvais depuis si longtemps. Ma main est toujours dans la sienne, je me rapproche un peu de lui, pose ma tête sur son épaule et me laisse aller.
Du coin de l'oeil, je vois Mélissa assise au bar, seule. Ma curiosité, bien que j'aie essayé de la retenir toute la soirée, me pousse à interroger mon cavalier ;

Il y a quoi entre Mélissa et toi?

J'avais posé cette question avec douceur et gentillesse, il n'y avait dans mon ton ni jalousie, ni amertume, juste une naïve curiosité.

Gardant sa main dans la sienne le jeune homme l’observait, elle vint vers lui posant doucement ses longs cheveux contre son épaules, laissant entendre alors un son doux c’était simplement sa voie, sa question le fit sourire, il chercha un instant Melissa du regard, en voilà une bonne question !
Le jeune Stedman avait très vite comprit que Miss Loyd avait des yeux sur lui, mais elle ne s’était encore jamais vraiment manifesté, lui quand il avait une proie il ne la lâchait plus, en aucun cas il aurait sauté sur l’occasion d’une tel soirée pour l’inviter et tout autre chose, mais là il fallait l’avouer elle l’avait vraiment déçu, il en attendait plus venait d’elle mais après tout le vie continu, mais il n’allait pas mentir à Claire après tout et pour le moment c’était la sœur de Matthew qu’il avait dans les bras et pas une autre …

« Entre et moi, en réalité rien de spécial y jamais rien qu’y s’est passé enfaîte … Alors pourquoi s’en soucier ?! »

Alex’ avait compris que la belle blonde dans ses bras était légèrement curieuse, il répondit sans y laisser un sentiment, il n’y avait rien entre elle et lui point à ligne. Elle s’était alors rapprocher de lui, il glissa alors sa main qui était auparavant sur sa taille dans son dos avec douceur et légèreté mais sa paume quitta son logis pour laisser filer ses doigts sur la joue de la jeune femme !

Au son de la musique, nos corps se rapprochaient lentement. Il me disait qu'il n'y avait rien entre Mélissa et lui. Après tout, ils n'étaient sans doute que des amis. Je n'étais pas vraiment du genre jalouse, et je n'avais aucune raison de l'être. Après tout, Alex et moi n'étions même pas ensemble. Je ne le connaissais même pas il y a encore quelques heures... Mais là, nous étions tous les deux, et dans ses bras, je me sentais bien. Comme en sécurité.
La musique douce, nos corps qui se rapprochait, Alex qui se comportait en parfait gentleman, tout semblait trop beau pour être vrai...
Il glissa sa main le long de mon dos, et un frisson me parcouru.
Ses doigts s'approchèrent ensuite de mon visage, et glissèrent sur ma joue. Je levais la tête, et plongeant mes yeux dans les siens, je lui souris.
Cette soirée était vraiment parfaite...

Un court instant il détourna son regard de celui de Claire, comme pour le fuir un petit instant, non il n’avait rien contre elle bien au contraire il l’appréciait plutôt et puis si c’était une amie de Blair, Alex ne crachait pas dessus loin de là. Mais il y encore quelques instants ses pensés volaient au Danemark, revenant sur la demoiselle qu’il avait contre lui, passant sa main dans son cou avec douceur, ainsi qu’une certaine sensualité, comme s’il la cherchait un peu, bon un peu beaucoup. Il ne pouvait pas vraiment s’en empêcher il lui déposa un baiser sur sa joue droite, la gardant tout contre lui. Un petit bisous certes mais à voir comment la miss allait réagir, bon elle avait encore le choix, elle pouvait toujours partir en courant mais quelques part le jeune Stedman ne pensait pas ça d’elle, c’était une amie de Blair et généralement elles sont « amie » pas pour rien …
Plongeant ses iris dans les siens, il attendit sagement et oui il peut être sage et patiemment sa réponse ou encore sa réaction …

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